mercredi 26 avril 2017

conference 12/05/17

CONFERENCE
animée par Hélène Mazières
"Quoi faire face aux pleurs, crises et colères des enfants"

12 mai 2017 
19h30 
17700 VANDRE - salle des fêtes

ENTREE LIBRE 
sur réservation à apeenvol@gmail.com

RESTAURATION SUR PLACE


Cette soirée est organisée par l'AP3E en partenariat avec 
Hélène Mazières 
Animatrice en Parentalité Positive et Créative
Formatrice en Communication Empathique et Bienveillante


Association des parents d'élèves de l'école l'envol

dimanche 23 avril 2017

protection de l'enfance en France

Protection de l'enfance en France
 
Court historique de la protection de l’enfance en France :
Le tournant dans la construction du système français de protection de l’enfance a lieu en 1945 avec la loi relative à la création de l’aide sociale à l’enfance, d’un corps de magistrats spécialisés (Juges pour enfants, Tribunal pour enfants) et de mesures spéciales (enquêtes sociales, mesures de placement, …)
En 1953 apparaît le terme « Aide sociale à l’enfance » et avec lui la mise en place dans chaque département d’un service de l’aide à l’enfance chargé des différentes catégories  d’enfants qui se trouvent placés soit, sous sa protection soit, sous sa tutelle. A partir de 1984, l’ASE est confié au Président du Conseil Général.
La Déclaration des droits de l’Enfant est signée le 20 novembre 1959 et la Convention Internationale des droits de l’enfant est ratifiée par la France en 1990
La loi du 10 juillet 1989 protège les enfants contre les mauvais traitements. Elle créé notamment le Service National d'Accueil Téléphonique pour l'Enfance Maltraitée, 119, pour que les enfants en difficulté, leurs camarades ou même encore des adultes puissent parler librement.
La loi du 5 mars 2007 réforme en profondeur la protection de l’enfance en France avec notamment un large cadre consacré à la prévention. Cette loi met l’enfant au cœur du dispositif de protection grâce à une prise en charge adaptée et diversifiée. Elle a également pour but de clarifier les missions et le vocabulaire de la protection de l’enfance.
 
Le cadre de la protection de l’enfance aujourd’hui
L’article L. 112- de loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance indique que :
« La protection de l’enfance a pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas échéant, selon des modalités adaptées à leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs. Elle comporte à cet effet un ensemble d’interventions en faveur de ceux-ci et de leurs parents.
Ces interventions peuvent également être destinées à des majeurs de moins de vingt et un ans connaissant des difficultés susceptibles de compromettre gravement leur équilibre. La protection de l’enfance a également pour but de prévenir les difficultés que peuvent rencontrer les mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille et d’assurer leur prise en charge. »
Ces cellules sont sous l’autorité du président du Conseil Général et travaillent les professionnels du département en relation avec les mineurs, notamment le service Allô Enfance maltraitée (119). Vous pouvez télécharger ici {lien interne de téléchargement} un tableau descriptif des acteurs de la protection de l’enfance.
Deux types de mesures sont à distinguer dans le cadre de la protection de l’enfance : administratives et judiciaires. Les mesures administratives nécessitent l’accord de la famillemesures judiciaires sont ordonnées par le juge pour enfants, après un signalement ou une demande des enfants par exemple (le danger pour l’enfant est alors avéré). et sont généralement mises en place par l’ASE {infobulle : aide sociale à l’enfance}. Elles peuvent être demandées par les enfants, les parents ou un proche. Elles peuvent également être directement proposées par les services de l’ASE. Les
Dans tous les cas, les services d’aide à l’enfance essayent de garder l’enfant dans son milieu familial ou naturel grâce à des aides éducatives à domicile, des techniciens de l’intervention sociale et familiale, des suivis sociaux au encore le versement d’aides financières. Un placement s’avère tout de même parfois nécessaire. Celui-ci peut-être d’urgence, de jour, modulable ou plus durable. Vous pouvez télécharger ici {lien interne de téléchargement} un tableau récapitulant ces mesures.
 
Quelques chiffres …
L’ODAS (observatoire décentralisé de l’action sociale) fourni des données sur la protection de l’enfance en France :
En 2004, 19 000 enfants ont été victimes de mauvais traitements :
6 600 ont subi une violence physique,
2 500 une violence psychologique,
5 500 une violence sexuelle.
95 000 signalements (83 000 en 2000).
270 000 enfants ont relevé de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
130 000 enfants ont bénéficié d’une aide matérielle allouée par l’ASE.
Les conseils généraux consacrent 5 milliards d’euros par an à l’aide à l’enfance. Ils emploient 150 000 professionnels sociaux, médico-sociaux et éducatifs.
Des chiffres du Ministère de la Justice et des Libertés, direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse nous renseignent sur la prise en charge éducative de la protection judiciaire de la jeunesse.
 
Documentation
Suite à la réforme du 5 mars 2007, le Ministère de la Santé et des Solidarités a publié cinq guides pratiques :
Ce guide présente les dispositions applicables qui visent, pour l'essentiel, à assouplir et adapter les conditions d'accueil, à renforcer les droits, les devoirs et l'implication des parents, tout en prenant mieux en compte les besoins, l'intérêt et les droits de l'enfant.
Intervenir à domicile pour la protection de l'enfance
Ce guide présente les deux nouvelles prestations à domicile et les effets de la nouvelle loi sur les interventions à domicile autres que celles introduites par la loi. Il explique également les principes communs à toutes les interventions à domicile assurées pour la protection de l'enfance.
La cellule départementale de recueil, de traitement et d'évaluation
Ce guide vise à expliquer le fonctionnement de ce nouveau dispositif mis en place par la loi du 5 mars 2007.
Prévention en faveur de l'enfant et de l'adolescent
Ce guise présente les différents types de prévention prévues par la loi (périnatale, accompagnement des familles, médico-sociale, ...).
La loi du 5 mars 2007 a créé l'observatoire départemental de la protection de l'enfance afin de disposer d'une vision d'ensemble du phénomène de l'enfance en danger en rassemblant les différentes données et sources d'informations disponibles. Ce guide décrit les missions, la composition, le fonctionnement et les indicateurs de cet observatoire qui joue un rôle déterminant dans la définition et le suivi des politiques de protection de l'enfance.
 
Vous pouvez également trouvez les textes de référence concernant la protection de l’enfance dans la rubrique correspondante du site internet {lien vers la page « Textes de référence »}
 
Cas particulier des mineurs isolés étrangers (MIE)
La loi prévoit que « lorsque le(s) représentant(s) légal(ux) est dans l’impossibilité de donner son (leur) accord, l’enfant est recueilli provisoirement par le service qui en avise immédiatement le procureur de la République. Si, à l’issue d’un délai de 5 jours, l’enfant n’a pu être remis à sa famille ou si le représentant légal n’a pas donné son accord à l’admission de l’enfant dans le service, le service saisit l’autorité judiciaire (…) ».
Les mineurs isolés étrangers sont donc dans ce cas et doivent être pris en charge par l’ASE {infobulle Aide sociale à l’enfance}. L’ASE doit trouver une solution d’hébergement pour ces jeunes selon leurs âges et les places disponibles (hôtel social, foyer, famille d’accueil, …). Certaines structures (Maisons d’Enfance à caractère social) peuvent proposer, en plus de l’hébergement, une formation générale ou professionnelle.
L’Etat français a pour obligation de scolariser les MIE de moins de 16 ans comme tout autre enfant. Un temps d’adaptation est cependant nécessaire, notamment pour apprendre le français. Plusieurs dispositifs existent pour aider à l’intégration de ces élèves allant du Français langue étrangère intensif (FLEI) pour les enfants ne parlant pas du tout français au dispositif français langue seconde (SLFS).
Pour en savoir plus : http://www.infomie.net
La Circulaire ” relative aux modalités de prise en charge des jeunes isolés étrangers : dispositif national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation ” du 31 mai dernier est signée par Christiane Taubira, Ministre de la Justice, et adressée aux procureurs généraux près des cours d’appel.Cette circulaire marque la volonté du gouvernement de supplier aux déficiences du système de prise en charge des mineurs isolés étrangers qui arrivent sur le sol français et dont leur nombre est en augmentation constante.
 
La cellule départementale de recueil, de traitement et d’évaluation {lien vers http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_Cellule_depart_3_BAT.pdf}
Ce guide vise à expliquer le fonctionnement de ce nouveau dispositif mis en place par la loi du 5 mars 2007.

Intervenir à domicile pour la protection de l’enfance { http://www.reforme-enfance.fr/images/documents/guideintervention.pdf}
Ce guide présente les deux nouvelles prestations à domicile et les effets de la nouvelle loi sur les interventions à domicile autres que celles introduites par la loi. Il explique également les principes communs à toutes les interventions à domicile assurées pour la protection de l’enfance.

Prévention en faveur de l’enfant et de l’adolescent {lien vers http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_prevention_3_BAT.pdf}
Ce  guise présente les différents types de prévention prévues par la loi (périnatale, accompagnement des familles, médico-sociale, …).

L’observatoire départemental de la protection de l’enfance {lien vers L’observatoire départemental de la protection de l’enfance}La loi du 5 mars 2007 à créer l’observatoire départemental de la protection de l’enfance afin de disposer d'une vision d'ensemble du phénomène de l'enfance en danger en rassemblant les différentes données et sources d'informations disponibles. Ce guide décrit les missions, la composition, le fonctionnement et les indicateurs de cet observatoire qui joue un rôle déterminant dans la définition et le suivi des politiques de protection de l'enfance.

 

protection de l'enfance et l'école

La protection de l'enfance et l'école
La protection de l'enfance est une question de société qui concerne l'ensemble des citoyens et des institutions.
La ratification par la France, le 2 septembre 1990, de la convention  des droits de l'enfant, en particulier son article 19, a institué la nécessaire prise en compte, par les institutions et l'ensemble des citoyens, du droit de l'enfant à être protégé de toute forme de maltraitances.
Les parents sont les premiers protecteurs de leur enfant. L'autorité parentale est définie dans l'article 371-1 du Code civil comme "un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant".
Lorsque les parents rencontrent des difficultés dans l'exercice de leur responsabilité, la législation prévoit deux modes de protection : la protection administrative, sous l'autorité du président du conseil départemental et la protection judiciaire sous l'autorité de la justice.

Définition de la protection de l'enfance

 Au-delà des enfants maltraités, la protection de l'enfance concerne les mineurs en danger ou en risque de l'être.
L'article L112-3 du Code de l'action sociale et des familles précise que : " la protection de l'enfance a pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l'exercice de leurs responsabilités éducatives, d'accompagner les familles et d'assurer le cas échéant, selon des modalités adaptées à leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs. Les interventions peuvent également être destinées à des majeurs de moins de vingt et un ans connaissant des difficultés susceptibles de compromettre gravement leur équilibre. L'intérêt de l'enfant, la prise en compte de ses besoins fondamentaux, physiques, intellectuels, sociaux et affectifs ainsi que le respect de ses droits doivent guider toutes décisions le concernant."
Le dispostif de protection de l'enfance français privilégie le maintien de l'enfant dans sa famille tant que sa santé, sa sécurité, sa moralité et les conditions de son éducation ne sont pas compromises, mais il autorise la séparation, selon des modalités adaptées, dans le cas contraire.

L'Éducation nationale et la réforme de 2007

Le ministère de l'Éducation nationale concourt activement à la politique interministérielle dans ce domaine. Son implication a été renforcée par laloi n° 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance.

Le recueil et le traitement des informations préoccupantes

En vue de recueillir et de traiter les informations préoccupantes sur les mineurs en danger ou susceptibles de l'être, le président du conseil général crée une cellule départementale unique qui est la première instance saisie.
La procédure de signalement à l'autorité judiciaire par le conseil général intervient :
  • quand le mineur est en danger et que les mesures proposées n'ont pas permis de remédier à la situation,
  • en cas de refus d'une intervention de l'aide sociale à l'enfance par la famille, 
  • quand il est impossible d'évaluer la situation.
La procédure de signalement à l'autorité judiciaire par les services publics ou par des établissements publics ou privés concerne aussi les situations de mineurs en danger dont la gravité nécessite une protection immédiate.
Les protocoles
Des protocoles sont établis entre le président du conseil général, le représentant de l'État dans le département, les partenaires institutionnels concernés et l'autorité judiciaire. L'éducation nationale est signataire de 88% des protocoles.

Un observatoire au niveau départemental

Chaque département doit mettre en place un observatoire de la protection de l'enfance, conformément àl'article L 226-3-1 du Code de l'action sociale et des familles. Cet observatoire, auquel participe l'éducation nationale, est chargé de collecter les statistiques sur l'enfance en danger et de contribuer à l'amélioration de la politique départementale.

Le renforcement de la prévention

Des séances d'information et de sensibilisation sur l'enfance maltraitée et notamment sur les violences intrafamiliales à caractère sexuel sont prévues dans l'emploi du temps des élèves parl'article L 542-3 du Code de l'éducation.
Les visites médicales prévues parl'article L 542-2 du Code de l'éducation ont notamment pour objet de prévenir et détecter les cas d'enfants maltraités.

Un contrôle renforcé de l'instruction à domicile

L'article L131-10 du Code de l'éducation précise que l'IA-DSDEN vérifie notamment que l'instruction dispensée à domicile concerne les enfants d'une seule famille.

L'élargissement des interdictions d'exercer certaines fonctions

Les personnes condamnées à une peine d'au moins deux mois d'emprisonnement sans sursis pour les délits prévus à l'article 223-15-2 du Code pénal (abus de faiblesse d'un mineur en particulier) sont frappées d'incapacité d'exercer une fonction de direction et d'être employés à des fonctions didactiques (cf. article L 444-6 du Code de l'éducation).
Les conditions d'incapacité d'exercer une fonction de direction ou d'enseignement dans un organisme de soutien scolaire sont précisées dans l'articleL 445-1 du Code de l'éducation.

Le développement des formations inter-institutionnelles

L'articleL 542-1 du Code de l'éducation, prévoit qu'une formation initiale et continue, dans le domaine de la protection de l'enfance en danger, soit dispensée aux professionnels en contact avec les enfants. Les conditions de cette formation, en partie commune, sont fixées par l'article D 542-1 du Code l'éducation.

protection de l'enfance

Protection de l’enfance

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Protection-de-l'enfance
À l’automne 2014, le Gouvernement a engagé une réforme de la protection de l’enfance, en concertation avec l’ensemble des acteurs : les professionnels, les élus, mais aussi les enfants et les parents concernés. Ces travaux conduits en étroite collaboration avec les départements chargés de cette politique publique ont permis la construction partagée d’une feuille de route pour la protection de l’enfance composée de 101 actions.
Celle-ci s’articule autour de 3 grandes orientations :
  • une meilleure prise en compte des besoins et des droits de l’enfant
  • l’amélioration du repérage et du suivi des situations de maltraitance, de danger ou de risque de danger
  • le développement de la prévention à tous les âges de l’enfance
La loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant constitue le volet législatif de la feuille de route.
D’initiative parlementaire, cette loi est aussi le reflet de la volonté de Laurence Rossignol, ministre des
Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, de mobiliser les acteurs concernés et de sortir la protection de l’enfance de l’angle mort des politiques publiques.
En savoir plus :
Plaquette de présentation de la loi Petite enfance du 14 mars 2016

mardi 18 avril 2017

Compte rendu de l'AG du 13/04/17

Bonjour,

je vous adresse un bilan de l'année écoulée depuis la création en mai 2016 de notre association.
Véronique vous transmettra le bilan financier .

- Bilan et analyse de l'activité générale de l'année écoulée  :

* en sept 2016 , nous étions une douzaine d'ass fam avec conjoints ou pas et enfants à nous retrouver au plan d'eau de St Jean d'Angely : bilan positif, les enfants présents redemandent que cela se réitére. au cours de cette journée, échange de vêtements et jouets.

* le 10/10/06 : Ludovic de Mornac un assureur est venu nous rencontrer à Asnières la Giraud. Ansi que la présidente de la FNAF   Michèle Babin et Erika la trésorière ; nous étions une vingtaine.

* novembre 2016 : création du blog , qui à ce jour est très visité et fort apprécié.  assfam17ensemble.blogspot.com

* décembre 2016 : réunion à Surgères, 8 ass fam.

* le 12/01/17 : galette à Pisany , 6 ass fam présentes, bcp excusées car malades .

* mi fevrier à Saintes : nous étions 22 ass fam ; réunion très riche ou nous avons échangé autour du questionnaire "c'est quoi une FA?" /  autour du livre d'Adrien Durousset "placé, déplacé"  / echange sur le bien fondé d'un portable de l'association / et inscription de nvelles adhérentes; puis repas du midi ensemble. Moment très convivial .

* en mars, le bureau s'est réuni afin d'échanger sur l'AG .


- un nouveau bureau et CA ont été élus:

CA : Sophie Fouga / Frédérique Laclie / Geneviève Genesson / Agnès Renaudon / Alexandra Michel / Sylvie Rangin / Francoise Peltier / Catherine Octor / Chantal Crouigneau /Christelle MorvanSandrine Vignaud / Helene Gargot / Guislaine Primat

Bureau :
Presidente : Vanessa Poignant
Vice Presidente : Chantal Crouigneau
Trésoriere : Véronique Adragna
Tresoriere adjointe : Christelle Morvan ( toute nouvelle collègue , bienvenue à elle dans ce métier et notre association)
Secretaire : Taffathe Saidani
Secretaire adjointe : Sandra Pacaud

A ce jour, nous sommes 44 adhérentes dans l'association.


- Projets en cours et à venir :

* la soirée débat du 01/06/17 à Rochefort au palais des congrés.  Nous nous réunirons CA +Bureau le 11/05/17 afin de préparer au mieux cette soirée et l'accueil d'Adrien Durousset.

* recuperer le plus de réponses possibles à la question "c'est quoi une FA ? "  , afin de travailler ensuite sur le livret.

* réflexions à avoir sur une rencontre de nos enfants "accueillants" et "nos conjoints" . ( sur prochaine années scolaire)

* matinée ou journée à thème sur notre profession, l'isolement, ...( sur prochaine année scolaire)


Pour finir cette année scolaire, notez que le 10/07/17 nous nous retrouverons au Moulin de la Baine, 14 rue colbert à Chaniers ( prés de Saintes) pour un pique nique ensemble et que chacune qui le souhaite apporte vêtements, jouets, materiel de puericulture, velo etc..... à echanger.

si vous avez des questions, n'hésitez pas, le mail est la pour ca!
notez bien les dates à venir.

pensez au questionnaire!
pensez à parler de l'association en formation, en AP , avec des professionnels autre que les Ass Fam , parlez de la soirée débat du 01/06/17.

je mets ce mail en copie sur le blog.


bonnes vacances à celles qui en profitent!!
bon courage aux autres !!!

Vanessa.

lundi 3 avril 2017

ACCUEIL DES MINEURS ISOLES

13 janvier 2017

Mineurs isolés étrangers en souffrance : prévenir pour mieux guérir


Mercredi, une marche silencieuse a été organisée par le réseau éducation sans frontières (RESF) à Châlons-en-Champagne, pour rendre hommage à Denko Sissoko. Le jeune malien, hébergé dans un foyer, s’est donné la mort vendredi dernier car il craignait, selon ses amis, d’être prochainement expulsé.
À ce stade, si les raisons de son geste restent difficiles à établir de façon certaine, une question s’impose : combien sont-ils à passer à l’acte ? À vivre dans la crainte, parfois le rejet institutionnel, après l’exil, la séparation, le deuil, autant de sources de lourdes souffrances psychiques ?
Pour les professionnels travaillant auprès d’eux, il n’est pas toujours facile d’en repérer les signes. Le réseau InfoMIE a donc développé un outil de compréhension, afin de les accompagner dans Le repérage des signes de souffrance chez le/la jeune isolé-e étranger-ères , titre du guide paru en novembre 2016.
Expériences complémentaires
Psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux et associations ont participé à son élaboration dans un souci de complémentarité des expériences. Le guide propose d’abord une sensibilisation aux « facteurs de vulnérabilité et situations à risques » que peuvent connaitre les jeunes. Il explore différents facteurs comme l’écart culturel important entre le pays d’origine et le pays d’accueil ; un parcours de vie difficile ; la barrière de langue ; les complexités administratives qui laissent toujours dans l’attente et l’angoisse du futur, etc.
Une deuxième partie recense les éléments plus ou moins visibles sur lesquels les professionnels se doivent d’être vigilants : un sentiment de persécution, des troubles alimentaires ou du sommeil, une addiction, l’apathie, des idées noires, sont autant de signes de la souffrance du jeune.
Ouvrir le dialogue
Enfin, pour éclairer cette question et « aller plus loin », cinq dossiers sont proposés sur des thèmes plus généraux comme la dépression, le stress post traumatique ou le suicide. Une réflexion qui permet d’ouvrir le dialogue et de proposer une orientation adaptée avant un éventuel passage à l’acte, si toutefois les institutions laissent aux professionnels la possibilité de le faire.
Consultation libre du guide Le repérage des signes de souffrance chez le/la jeune isolé-e étranger/ères

JUSTICE DES MINEURS



20 février 2017

Justice des mineurs : faux et usage de faux

De l’Antiquité à aujourd’hui, de Socrate aux candidats à la présidentielle, le problème de la délinquance juvénile, avec un surcroit de sévérité comme unique solution, a toujours été d’actualité. La récente sortie du candidat LR François Fillon, souhaitant abaisser la majorité pénale à 16 ans, n’a donc rien de nouveau.
Parce que les jeunes et leurs comportements sont souvent instrumentalisés dans les campagnes politiques, diverses organisations, syndicats et associations (Syndicat de la magistrature, CGT PJJ, FSU etc.) publient un guide à l’usage de tous : Idées fausses sur la justice des mineurs : déminons le terrain.
Il rappelle d’abord un des fondements de l’Ordonnance de 1945 trop souvent remis en cause : la justice des mineurs est une justice à part, tout simplement parce qu’elle s’adresse à des enfants. Elle établit donc qu’un mineur délinquant est avant tout un enfant en danger, donc à protéger. La dimension éducative et les peines alternatives ont toute leur place dans les réponses à lui apporter.
Préjugés tenaces
Dans ce guide, des professionnels de terrain, juristes, sociologues, juges des enfants répondent à une dizaine de préjugés sur la justice des mineurs. Exemples.
« Les jeunes entrent dans la délinquance de plus en plus tôt » : FAUX
Si les chiffres tendent à montrer une entrée dans la délinquance plus précoce, ce n’est pas lié à une évolution des comportements mais parce qu’il existe aujourd’hui des instances et des dispositifs qui prennent en charge cette délinquance. Ces comportements ont toujours existé, mais les réactions institutionnelles se déclenchent de plus en plus tôt. Pour le sociologue Laurent Mucchielli, « les carrières délinquantes » se fixent à partir de l’âge de 15 ans, aujourd’hui comme hier.
« Les filles sont plus violentes et de plus en plus nombreuses à commettre des délits » : FAUX
Les femmes et les filles ont toujours été très minoritaires dans les statistiques de la délinquance (environ 10 à 15% des poursuites) selon Véronique Blanchard, éducatrice PJJ. On assiste ici à une crise morale plus qu’à une réalité de fait : la violence féminine, aujourd’hui perçue comme une « nouvelle menace », a toujours existé.
« Les parents des jeunes délinquant(e)s sont démissionnaires » : FAUX
C’est une explication qui convient à la société car elle permet de comprendre facilement la délinquance juvénile selon Guy Hardy, assistant de service social. Si l’on permet aux parents de prendre part aux interventions aux côtés des professionnels, si au lieu de les laisser de côté et de soulever leurs défaillances, on les écoutait et prenait en compte leurs compétences, alors ils ne seraient plus « démissionnés ». L’acte délinquant peut amener une crise familiale, il revient aux professionnels de « renforcer ce que cet acte risque de fragiliser ».
« La menace de peines lourdes peut enrayer la délinquance juvénile » : FAUX
Pour un adolescent en quête de repères, l’idée de la prison ne dissuade pas, elle conforte dans une construction d’identité de délinquant. C’est en étant au plus près des jeunes et en soutenant leurs parcours de vie vers l’insertion que l’on peut enrayer la délinquance. Nicolas Sallée, sociologue, rappellent aussi que la responsabilité est autant individuelle que collective, et qu’un acte ne doit pas être pris isolement de son contexte.
Le guide Idées fausses sur la justice des mineurs : déminons le terrain est accessible en téléchargement

un an aprés la loi de mars 2016.. qu'en est il ?

 

17 mars 2017

Protection de l’enfant : un an après la loi...

Voici un an, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant était promulguée. Pour accompagner sa mise en œuvre, un travail de réflexion pluridisciplinaire autour des « besoins fondamentaux de l’enfant en protection de l’enfance » a été mené pendant cinq mois par un comité d’experts. Fin février, un rapport a été remis à la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol.
Le « méta besoin » comme postulat
Le besoin de sécurité de l’enfant est appelé par les experts le « méta besoin », celui qui englobe tous les autres. Il regroupe trois dimensions : le besoin affectif et relationnel primordial, le besoin physiologique et de santé et le besoin de protection. Ce méta-besoin doit être pourvu par un « donneur de soins », un adulte qui se soucie de l’enfant et lui propose une relation affective stable.
Référence est faite à la célèbre « figure d’attachement » de John Bowlby, qui renforce la sécurité intérieure de l’enfant et lui permettra de grandir et de devenir autonome.
Préoccupation maternelle "primaire"
Le rapport fait également appel au concept de « préoccupation maternelle primaire » de Donald Winnicott où la mère suffisamment en empathie peut deviner et ressentir les besoins de son bébé et y répondre de manière adéquate. Aujourd’hui, l’apport des neurosciences confirment ce besoin premier de sécurité affective chez l’enfant.
Disponibilité, stabilité et prévisibilité sont donc les trois qualités indispensables du « donneur de soins ».
Les autres besoins fondamentaux de l’enfant
Les professionnels énoncent quatre autres types de besoins fondamentaux de l’enfant qui viennent compléter le besoin de sécurité :
  • Le besoin d’expériences et d’exploration du monde : bouger, manipuler, imiter, imaginer, comparer ; autant d’expériences physiques, cognitives ou langagières qui amènent l’enfant à comprendre le monde qui l’entoure.
  • Le besoin d’un cadre de règles et de limites, pour qu’ils soit protégé du danger dans un premier temps, mais surtout pour qu’il puisse intégrer les codes, valeurs et repères pour bien vivre en société. L’enjeu est également pour l’enfant d’exprimer ses émotions sans se laisser déborder par elles et stabiliser ses relations aux autres.
  • Le besoin d’identité correspond à une inscription de l’enfant dans une filiation et dans les générations pour se construire en tant qu’individu singulier.
  • Le besoin d’estime et de valorisation de soi est important pour que se développe chez l’enfant la confiance en soi, l’acceptation de ce qu’il est et l’assurance d’être aimé et aimable.
Quand les besoins de l’enfant restent insatisfaits
Ainsi, dans les situations de négligences et de maltraitances envers les enfants, leurs besoins fondamentaux ne trouvent pas de réponses adaptées, leur attachement devient « insécure » et leur développement se trouve perturbé. C’est ici que les professionnels interviennent, comme intermédiaires entre les parents et les enfants, comme soutien à cette parentalité parfois compliquée ou encore comme relais lorsque l’enfant est en situation de danger. Si l’enfant est placé, les professionnels deviennent garants d’un « cadre de suppléance structurant » qui permet à l’enfant de se saisir d’une nouvelle figure d’attachement tout en faisant lien avec sa filiation, son origine, son histoire.
Préconisations
Le rapport propose diverses solutions aux acteurs de la protection de l’enfance pour assurer les besoins fondamentaux de l’enfant :
  • Diffuser cette approche nouvelle des besoins de l’enfant, former les professionnels et promouvoir une culture commune
  • Sensibiliser le public au développement de l’enfant et renforcer les actions de prévention et de soutien à la parentalité.
  • Respecter l’intérêt supérieur de l’enfant et la mise en œuvre de ses droits
  • Garantir aux enfants en institution la prise en charge de la satisfaction de leurs besoins grâce à une équipe pluridisciplinaire formée, à la préparation du placement en amont et à la mise en place d’un parcours de soins adapté.
  • Améliorer le repérage des mineurs en danger en établissant un cadre de référence national

La journée mondiale de l'autisme 02/04/17

Qu'est-ce que l'autisme, ce "trouble envahissant du développement" ?

ÉCLAIRAGE - Chaque année, le 2 avril est la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. 400.000 personnes en seraient atteintes en France.

Une bénévole joue avec une enfant autiste à Courbevoie.
Une bénévole joue avec une enfant autiste à Courbevoie.Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
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Ludovic Galtier
Journaliste RTL
Plus de 650.000 personnes en France seraient atteintes du trouble du spectre de l'autisme (TSA), soit une personne sur cent, selon la Fédération française Sésame Autisme. Chaque année, le 2 avril, une journée mondiale de sensibilisation à l'autisme a pour but d'informer le public sur les réalités de ce trouble du développement et de mettre dans le même temps la pression sur les pouvoirs publics.

L'Inserm définit l'autisme comme "un trouble envahissant du développement (TED), qui se manifeste par des altérations dans la capacité à établir des interactions sociales et à communiquer". L'Organisation mondiale de la Santé ne la classe plus dans les affections psychologiques et psychiatriques. En clair, une personne autiste rencontre des problèmes de langage et de communication non verbale. Parmi les TED, le plus connu est le syndrome d'Asperger, une forme particulière de l'autisme, qui se caractérise par un bon développement intellectuel.
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Un enfant autiste dans le Missouri aux États-Unisautisme
Autisme : "La France exile nos enfants en Belgique", dénonce une association
Si ce trouble est encore mal connu, "un consensus international toujours plus large attribue les causes de l’autisme à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux", note par ailleurs la Fondation Autisme. L'association ajoute que l'autisme "affectant le développement du système nerveux et des fonctions cognitives dès la petite enfance, l’évolution du handicap est lié à la précocité du dépistage et de la mise en place d’un traitement de type éducatif." Les premiers signes n’apparaissent pas dès la naissance, mais entre 18 et 24 mois et se poursuivent à l'âge adulte. Il ne se guérit pas.

80% des enfants autistes ne sont pas scolarisés

Par le passé, l'État a consacré trois plans à l'autisme. Le dernier en date s'étend de 2013 à 2017. 205 millions d'euros, soit 18 millions d'euros de plus que le précédent, ont été dégagés par le gouvernement "pour financer cinq axes d'intervention" : le diagnostic précoce, l'accompagnement tout au long de la vie depuis l'enfance, le soutien aux familles, la recherche et la formation de l'ensemble des acteurs de l'autisme.

En effet, les familles d'enfants autistes s'indignent régulièrement devant le manque de formation des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Conséquence : 80% des enfants autistes ne sont pas scolarisés et 1% des adultes autistes seulement occupent un emploi. L'association SOS Autisme France réclame des "formations qualifiantes et diplômantes" pour les AVS et une "sensibilisation" de tous les personnels concernés.

Des enfants autistes français contraints de vivre en Belgique ?

Invitée de RTL dimanche 2 avril, Christine Meignien, présidente de Sésame Autisme, regrettait que "la France accepte d'exiler nos enfants en Belgique". Selon l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas), 1.451 enfants handicapés, dont une proportion "conséquente" atteints d'autisme, étaient accueillis dans des établissements belges fin 2015 en raison du manque de place dans les établissements spécialisés. Un an plus tôt, le 21 avril 2016, c'était au tour d'Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme, de monter au créneau contre la politique du gouvernement en la matière : "La gauche déserte complètement ce monde du handicap et s'en fout", estimant que les enfants autistes "sont abandonnés" et considérés comme des "sous-citoyens". 

Vers un quatrième plan autisme ?

Les associations, telles que Sésame Autisme, se battent pour qu'un quatrième plan Autisme voie le jour dès l'année prochaine pour notamment "offrir une vision à 20 ans, de mettre en oeuvre les droits de toute personne à vivre dans une société inclusive" par le travail, le logement et l'autonomie. Par ailleurs, l'association SOS Autisme France fait 10 propositions à l'attention des candidats à la présidentielle pour "changer le quotidien" des enfants et adultes autistes, dans une campagne télévisée soutenue par plusieurs personnalités. L'association demande notamment une formation spécialisée des professionnels de santé, le financement d'unités de recherche, ainsi que l'arrêt de l'utilisation du mot "autiste" de façon péjorative

dimanche 2 avril 2017

fiche renseignement d'un enfant accueilli (édité par la FNAF)

FICHE RENSEIGNEMENTS DEBUT ACCUEIL


NOM/Prénom :

Date de naissance :
NOM du référent :

Tél : MESURE Statut :                                                                            Echéance :


MOTIF DU PLACEMENT : maltraitance ou autre, réorientation d’un lieu d’accueil






FAMILLE Père : Nom/Prénom                                                     Mère : NOM/Prénom             Adresse :                                                             Adresse :



Tél :                                                                                  Tél : AUTRE FAMILLE NOM/Prénom : Adresse :

Tél :

LIEU DE PLACEMENT NOM/Prénom : Adresse :


Tél : Mail : SCOLARITE/FORMATION Etablissement :

Adresse :

Classe fréquentée :


Enseignant référent : DROIT DE VISITE/ORGANISATION










FRATRIE NOM/Prénom :









AUTRES INTERVENANTS (SESSAD, PMI, psychologue…)








ELEMENTS IMPORTANTS (religion, traitements médicaux, informations sur sa santé et/ou son état de santé psychologique ayant des conséquences sur la prise en charge quotidienne)







ELEMENTS DE COMPREHENSION DE LA SITUATION DE L’ENFANT : Rythme, quotidien, habitude, loisirs et activités appréciées, peurs…