dimanche 18 février 2018

ass fam en colère , lettre à adresser au ministere des solidarités

e ne sais pas si quelqu'un a déjà publié ce texte. Les collègues souhaitent que les courriers partent le 19 février 2018 (pas avant) pour qu'ils arrivent tous ensemble.
Bonjour les collègues
il est temps d'agir ! trop d'entre nous sont en souffrance ! nous sommes les oubliés et les maltraités du système ci dessous nous avons préparé cette lettre pour dénoncer nos conditions
Imprime en 3 exemplaires cette lettre, signe la et met ton numéro de département SI TU AS PEUR DE SIGNER MET SIMPLEMENT TES INITIALES toujours suivi de ton département et il faudra l'envoyer avec un simple timbre : LUNDI 19 février (PAS AVANT ) pour les collègues masculin il vous suffit de la modifier
A :
1/ Monsieur le président de la République (PAS BESOIN DE TIMBRE )
2/ Monsieur le président de ton Conseil Départemental
3/ Monsieur ou Madame le Député de ta circonscription
PARTAGEZ PAR MAIL A VOS COLLÈGUES SOYONS DES MILLIERS A NOUS RÉVOLTER !!!!
SANS VOUS rien ne se fera !!!!!
JE SUIS ….... !!!
Je suis une professionnelle à qui la Protection de l' Enfance confie des enfants abîmés par leurs parents, par la vie, par des troubles psychologiques, par des guerres, des enfants à qui je dois apporter sécurité pour pouvoir l'accompagner dans sa reconstruction
Je suis cette professionnelle titulaire d'un DEAF, participant aux formations, aux réunions pour une reconnaissance de mon travail au sein d'une équipe
Je suis cette professionnelle « oubliée » par les services lors des réunions pluridisciplinaire, à qui on ne demande pas son évaluation sur les observations faites lors de son travail auprès de l’enfant.
Je suis cette professionnelle qui, malgré les liens créés avec cet enfant, va subir toute sa colère, sa frustration la faisant subir à toute ma famille pouvant parfois nous mettre en danger cependant je l'accepte c'est mon travail !
Je suis cette professionnelle qui travaille 7/7 jours 24/24 heures sans repos hebdomadaire sans vraies vacances, sans vrai statut, sans vrai salaire : 3h de SMIC par jour !
Je suis cette professionnelle qui doit tout à la fois, être nounou, psychologue secrétaire, institutrice, infirmière, taxi, cuisinière, lingère, la nuit comme le jour.
Je suis cette professionnelle qui fait des milliers de kilomètres avec mon véhicule pour transporter ces enfants avec une indemnité jamais revalorisée
Je suis cette professionnelle qui a un métier précaire perdant une partie de son maigre salaire, lorsque l'enfant s’en va alors qu'il ne sera peut-être pas remplacé de suite selon les impératifs ou les « sanctions » du service employeur sans aucune justification
Je suis cette professionnelle qui peut perdre son emploi, son honneur, son couple , ses amis sur la simple parole dénonciatrice d'un enfant mais aussi de ses propres pairs !
Je suis cette professionnelle à qui la présomption d'innocence est refusée, niée, pas appliquée, qui sera jugée et condamnée par son employeur bien avant de passer par un tribunal : retrait immédiat des agréments, des enfants parfois avec brutalité
Je suis cette professionnelle à qui on confie, sans filet, un nouveau type d’accueil nommé MNA sans préparation, sans protection, qui n'a surtout pas le droit de dire que ce n'est pas possible sans risquer de se retrouver sur la liste rouge, conséquences : plus d’accueil , plus de travail, licenciement !!
Je suis cette professionnelle qui ne percevra plus qu'une indemnité qui correspond à 1/8ième de son salaire et ce, pendant 4 mois, pour au final être licenciée. Abandonnée, détruite !
Je suis cette professionnelle en danger, qui crève parce que je ne suis « RIEN» pour mon employeur, juste le petit maillon taillable et corvéable à merci !
JE SUIS...... JE SUIS …..ASSISTANTE FAMILIALE ….... EN COLÈRE

mardi 13 février 2018

Qu'est-ce que la majorité numérique fixée à 15 ans en France ?



Qu'est-ce que la majorité numérique fixée à 15 ans en France ?


Le projet de loi sur la protection des données personnelles, examiné à l'Assemblée nationale, fixe à 15 ans l'âge de la majorité numérique. Voici cinq questions pour mieux comprendre les enjeux autour de cette notion.

La fixation de l'âge de la majorité numérique d'un jeune Français est formulée dans un amendement au projet de loi sur la protection des données personnelles, déposé de la députée et rapporteure du texte Paula Forteza (LREM) et adopté le 24 janvier en Commission des lois de l'Assemblée Nationale. Les députés français l'ont confirmé en séance. Celui-ci précise qu'à partir de 15 ans, «un mineur peut consentir seul à un traitement de données à caractère personnel». Avant cet âge, l'accès aux données personnelles de l'enfant est soumis au double consentement de ce dernier et de ses parents.
À quoi correspond la majorité numérique ?
La majorité numérique correspond à l'âge auquel la loi française considère un jeune comme le propriétaire de ses données personnelles. Il est alors en mesure d'accepter ou non que des services tiers tels que ceux proposés par Google, Amazon, Facebook, Apple ou encore Microsoft - pour ne citer qu'eux - aient accès à ses données pour les collecter à des fins commerciales. Avant d'avoir atteint sa majorité numérique, l'enfant doit obtenir l'accord préalable de son tuteur légal pour s'inscrire sur les réseaux sociaux. Tous les services collectant des informations personnelles (nom, prénom, date de naissance, mail ...) sont concernés. Cette mesure doit permettre «d'accompagner les enfants dans leur apprentissage de l'univers numérique et des réseaux sociaux», explique l'amendement. Les parents d'un enfant de moins de 15 ans pourront également décider de le laisser seul décideur du traitement de ses données personnelles. Enfin, les plateformes comme Facebook ou Google qui utilisent les données personnelles à des fins commerciales seront dans l'obligation de rédiger «en des termes clairs et simples, aisément compréhensibles par le mineur, toute information et communication relative au traitement qui le concerne».
Pourquoi doit-elle faire l'objet d'une définition juridique ?
Jusqu'ici, la majorité numérique ne faisait pas l'objet d'une définition juridique dans la loi française. L'âge minimum pour accéder aux plateformes en ligne était librement défini par... les plateformes elles-mêmes. Facebook a, par exemple, fixé à 13 ans l'âge minimum pour créer un compte sur le réseau social. Mais la Commission européenne a établi en avril 2016 que de nouvelles règles devaient s'appliquer aux éditeurs de services manipulant des données personnelles dans le cadre du «Paquet européen de protection des données». L'idée est de mieux protéger les plus jeunes contre l'exploitation de leurs données, en comptant sur les parents pour mieux les informer à ce sujet. Le projet de loi sur la protection des données personnelles examiné à l'Assemblée a pour objectif d'adapter le droit français à ce texte.
Au niveau européen, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté en avril 2017 fixe la majorité numérique à 16 ans. Il laisse toutefois une marge de manœuvre aux États, qui peuvent abaisser ce seuil jusqu'à 13 ans.
Pourquoi la France choisit-elle de la fixer à 15 ans ?
La version initiale du projet de loi prévoyait de fixer cette majorité à 16 ans. Finalement, le seuil des 15 ans a fait consensus au sein de la Commission des lois. Selon Paula Forteza, l'abaissement de la majorité numérique de 16 à 15 ans correspond à une volonté d'harmonisation avec la loi française. 15 ans, c'est en effet l'âge de la majorité sexuelle, ainsi que celui à partir duquel les données de santé d'un mineur peuvent être prises en compte par les sondages. «15 ans correspond à un moment de maturité dans le cycle de croissance des individus», explique la députée.
Comment faire appliquer ce seuil ?
C'est la question la plus délicate. À ce jour, s'il est théoriquement impossible de s'inscrire sur Facebook avant l'âge de 13 ans, aucune vérification sérieuse n'est mise en place. De nombreux préadolescents passent outre cette limite. D'après une enquête réalisée en juin par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et l'association Génération numérique, 63% des 11-14 ans sont inscrits sur au moins un réseau social, et ils sont plus de 4 sur 10 à mentir sur leur âge. Fixer la majorité numérique à 15 ans et exiger une autorisation parentale pour les mineurs implique donc la mise en place de nouveaux outils efficaces pour faire respecter ce seuil. Pour Paula Forteza, l'application concrète de la majorité numérique doit faire l'objet d'un dialogue entre les plateformes, les pouvoirs publics et la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés).
Comment les jeunes perçoivent-ils le traitement appliqué à leurs données ?
Selon l'enquête de la Cnil et de Génération numérique, les jeunes entre 11 et 14 ans sont moins informés que leurs aînés sur les enjeux liés à leurs données personnelles. Ils ne sont que 41,6% à savoir que les réseaux sociaux peuvent utiliser les contenus qu'ils publient, contre 72,8% des 15-18 ans. De la même manière, alors que 80% des 15-18 ans pensent que les réseaux sociaux peuvent les géolocaliser, moins de 50% des 11-14 ans partagent cet avis.