mardi 9 octobre 2018

petit mot de la FNAF

CONJOINTS ET ENFANTS AU COEUR DU METIER


 L’association Ass Fam17, ensemble ! a organisé, le 7 juin à Rochefort, une soirée débat sur le thème « Accueillir en famille, une place pour chacun ».


Les enfants accueillants présents ont apporté leurs ressentis sur le métier de leurs parents. Ils « partagent leurs mamans », sont conscients d’avoir « la chance d’être entourés par des personnes aimantes », même s’ils revendiquent, parfois, le « droit d’avoir leurs mamans à nous ». Ces enfants accueillants « prennent de la maturité, ont une large ouverture d’esprit et reçoivent un enrichissement personnel ». Ils sont « fiers du métier choisi par leurs parents ». Ils n’auraient pas aimé « partager leurs parents avant 12 ans », à 7 ans, « ils ne se considèrent pas en capacité de répondre » aux travailleurs sociaux. Ils estiment qu’ils n’ont « pas le droit de se plaindre », ils se « remettent en question », « ils se culpabilisent sans cesse ». Ils souhaiteraient « avoir un espace de parole pour enfants accueillant », les enfants de l’ASE « ont un suivi, pas eux ! ». Leur(s) parent(s) « est(sont) trop dans le travail ». Pourquoi ne pas avoir « d’autres ressources » ? Ils vivent, aussi parfois, dans « une insécurité permanente », ils manquent « de moments privés » avec leur parent assistant familial Le lien avec l’enfant accueilli s’établi, « la crainte du départ » bouleverse l’enfant accueillant.

 Les enfants accueillis ont pu livrer leurs ressentis. Ils ne sont pas « informés sur la famille d’accueil » Ils « doivent s’adapter » à leur nouvel environnement de vie. Ils ont mal « d’entendre les enfants accueillants prononcer le mot MAMAN ». Lorsqu’un autre enfant accueilli arrive dans la famille d’accueil, ils deviennent, à leur tour « enfants accueillants ». Chez une famille d’accueil qui « ne va pas », ils sont « contents d’aller ailleurs »
Le temps de l’attachement est individuel, s’attacher est différent de s’habituer et de se supporter.

 Les conjoints souhaitent être entendus par les travailleurs sociaux, ce qui est compliqué à mettre en place compte-tenu des horaires de travail de chacun. Le conjoint a un « rôle tampon, de superviseur » ainsi que celui qui marque « l’autorité ». « Les enfants ont besoin d’une image de père ». Ils savent dire « STOP à l’accueil ». Ils ont le sentiment « de ne pas être reconnus par les institutions » de par leur place membre de la famille d’accueil sans pour autant « avoir une obligation professionnelle ». Ils souhaitent cette reconnaissance afin de « pouvoir dire à l’institution ». Ils « effectuent un travail d’équilibriste », « ne disent pas tout pour ne pas parasiter l’assistant(e) familial(e) » qui est aussi leur conjoint(e).
 Laisser l’enfant devenir quelqu’un

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