vendredi 3 février 2017

reflexion par des ass fam du 57 sur l'accueil relais

 Quelle définition faites-vous de l’accueil relais ? (statutaire, projet, enfant..)

La récolte des post-it met en évidence deux approches de l’accueil relais : - Un versant ressources humaines - Un versant intérêt de l’enfant

Le versant ressources humaines :
S’agissant du versant ressources humaines, les mots : souffler , prendre de la distance, apprendre à se séparer, préserver l’équilibre familial, découvrir et observer.
Outre la nécessité de se reposer, de s’écarter du travail par la prise de congés et cela grâce à la mise en œuvre de l’accueil relais, lequel va pallier l’absence ; nous découvrons un espace
temps qui peut aussi être un espace de professionnalisation.
En quoi l’est-il ? 
Préserver un équilibre familial, c’est aussi préserver son « outil de travail » qui est la famille.
Prendre de la distance  permettrait donc la maintenance de son outil de travail, la préservation de soi et de son environnement affectif.
Prendre de la distance, au-delà de souffler, au-delà du repos, permettrait aussi d’aborder les problématiques à traiter sous un autre angle, voire offrirait la perspective de confronter des observations. Partir, c’est apprendre à déléguer, à communiquer, apprendre à faire confiance aux capacités professionnelles, aux qualités d’un autre professionnel, apprendre à travailler en équipe.

Du côté de l’enfant ? 
Alors que parfois l’argumentaire précédent a pu être qualifié d’alibi, les mots qui sont ressortis, sont : Accueillir, découvrir, se séparer, absence / présence, urgence.
Accueillir un enfant en relais, c’est aussi faire une autre rencontre, et pour un enfant c’est une opportunité de découvrir d’autres modes de vie.
C’est un espace-temps en relais, souvent pendant les vacances qui imprime déjà un autre rythme de vie. 


C’est apprendre à se séparer et au détour de cela, apprendre que la séparation n’est pas une fin, la séparation ne rompt pas les liens. La séparation donne aussi l’occasion de se retrouver.
Alors du côté de l’enfant, si lui aussi développait des compétences par le fait d’être tenu de s’adapter et de vivre un temps ailleurs ?

  Selon vous quelles sont les conditions pour qu’un accueil relais se passe bien ? 
A l’aune de cette question nous sommes entrés dans une autre dimension. Est-ce celle de l’éthique ? A nous de voir….
Ecouter, présence, partage, confiance, empathie, accord, respect, loyauté, dialogue, discrétion
Nous en avons conclu qu’il était utile d’avoir des qualités personnelles telles que le sens de l’accueil, le sens de la discrétion, le sens du partage.
Nous avons noté qu’il est nécessaire de s’organiser pour passer les informations, les préparer, les communiquer.
Il nous fallait ouvrir un espace propice à ce dialogue. 
Alors, après avoir échangé sur des situations concrètes, nous avons trouvé qu’il était nécessaire de poser les fondations de cet espace de dialogue.

Comment faire ? Comment faire ? Avec autant de situations singulières ?
Nous avons procédé par élimination et exclu, l’accueil relais que nous avons appelé «accueil relais technique » de notre réflexion, c’est-à-dire celui de la mise en place d’un accueil d’enfant à « 4 mains ». Nous avons pensé que l’accueil en urgence est aussi trop singulier pour pouvoir en déduire tout de suite quelque chose.
 Nous proposons de nous attacher au type d’accueil qui permet de relayer dans le cadre d’une indisponibilité provisoire et prévisible, quel que soit le motif.
A émergé l’idée 1ère d’écrire une charte pour mobiliser, susciter l’espace/temps nécessaire au dialogue.
A émergé une 2ème  idée, celle de construire une fiche mémo, pour ne rien oublier de ce qu’il est important de dire, de transmettre à son collègue de travail :  l’assistant familial en relais.

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